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Ondes - création 2022

A partir d’un texte du philosophe Nicolas Grimaldi, extrait de son livre « Les idées en place » est née cette envie de traiter un sujet qui nous tient profondément à cœur, et qui me poursuit depuis la disparition de nombre de mes proches : l’absence.
Quel est ce phénomène ?
Quelle conscientisation en avons-nous ?
Comment transcender la douleur qui y est parfois associée ?
Mais surtout comment les corps, unis et par moment désunis peuvent retranscrire toutes les émotions qui y sont associées ?
En contrôlant la qualité de nos mouvements ce sont aussi nos émotions et nos pensées que nous voulons maîtriser. 
Notre souhait est de donner une dynamique à l’absence, la mettre en mouvement pour aller de l’avant, sans jamais se perdre, prendre des vents ascendants.
Travail sur la mémoire du corps, comment faire vivre corporellement une sensation disparue ?  Comment est inscrite dans le corps notre histoire, la rencontre avec l’autre ?
Comment le manque se fait apparent ?
L’absence c’est l’attente, l’attente de quelque chose de déjà vécu. Nous allons observer quelles sont ces situations d’attentes qui nous ont construits. 
Retrouver des postures du corps, des relations à l’espace, être face au vide.
Mais, il s’agit aussi de penser le désir ultime, le plaisir, engager le corps à l’extrême dans la prise d’espace :
S’élancer dans des tracés dans l’espace, tels des vols d’étourneaux, tantôt en groupe, et tantôt seul pour faire ressentir aux spectateurs la place qu’ont pu tenir les autres dans les précédents voyages. Êtres unis et aussitôt désunis. 
Courses en lignes, en courbes, le désir est de parcourir le plus d’espace possible, prendre notre envol en goutant des énergies et des géométries diverses, devenir l’espace.
Et pourtant nous nous référons à ce qui ne peut avoir aucune réalité physique, « l’attente fait de l’homme un être métaphysique ». Ce sont ces femmes, ces hommes-là qui vont danser devant vous, ces êtres entiers. C’est le challenge de leur vie de danseurs, ces êtres métaphysiques qui vous parlent avec leurs corps. Ils recherchent la présence juste, en s’éloignant des détails superficiels de l’apparence, pour gagner en consistance et en réalité.
Nous pensons un espace infini, perspectives sans fin, ou du moins des fins imperceptibles, brouillard, fumée, part de mystère et d’inconnu.
Solitudes des individus, le danseur se retrouve seul au plateau à la rencontre de lui-même. 
Chorégraphier en étant, toujours, au plus près de la sensibilité des interprètes.

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Distribution

Chorégraphe : Elisa Martin-Pradal
Danseurs : Pauline Cistac, Naomi Charlot, Camille Revel

Lumière : Alessandro Pagli
Administration : Iréna Lopez

Diffusion : Pauline Jocteur Monrozier

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