La Compagnie
Les danseurs, les musiciens, le public, l’exploration de la relation entre ces trois acteurs est l’axe fondamental du travail de la compagnie et de sa chorégraphe.
D'abord sur et par la scène, dans le face à face des artistes et du public ; ensuite, dans un hors scène où tous se rejoignent en une intimité complice.
Contact, attraction, attirance. Objet essentiel des créations de La Baraque, cette proximité recherchée émerge dans les créations et les divers événements.
Les bals, les itinéraires, les ateliers de sensibilisation, libèrent les curiosités des différents auditoires, éveillent aux pratiques artistiques et incitent à l'appropriation des œuvres.
Elisa Martin-Pradal fait s'entremêler intimement l'univers chorégraphique et musical. Le travail avec les musiciens est à la base de son écriture chorégraphique et inversement.
Historique
Dès 1996 : Déclin du jour dans les flaques de pluie
Pièce pour cinq danseurs et un contrebassiste, présentée notamment à Odyssud–Blagnac.
« Sur Déclin du jour dans les flaques de pluie, la contrebasse de Renaud Garcia-Fons plane comme une voix, un cri longtemps tenu. Entre douleur et élan spirituel, solitude et partage, la chorégraphie d’Élisa Martin-Pradal, tendue sur la partition musicale de l’instrumentiste, ouvre une brèche possible dans le mur épais du désespoir. » D.C. (Ramdam)
« De la danse pure, derrière le propos » A-M.C. (Télérama)
« Une belle odyssée » F.C. (Les Saisons de la Danse)
« Conçue pour cinq danseurs, la chorégraphie est reprise à Odyssud-Blagnac. Le contrebassiste Renaud Garcia-Fons, compositeur de la musique, accompagnera les danseurs sur la scène et jouera à cette occasion, pour la première fois à Toulouse, ses créations solos. » (La Dépêche du Midi)
Un autre temps fort en 2000 : Les 4 saisons d’A. Piazzola
Avec L’Orchestre de chambre de Toulouse dirigé par Alain Moglia, un couple tango et trois couples contemporains (Odysud-Blagnac, Théatre de Cahors, …)
« … dès que l’orchestre de Chambre dirigé par Alain Moglia a pris possession de la scène de même que les danseurs de la compagnie La Baraque, le public s’est libéré. Il s’est mis à applaudir à tout rompre la beauté de la danse inspirée des figures du tango, de son rythme, de ses envols mais tout aussi fortement marquée de l’esthétique propre à La Baraque et a salué la grâce de la musique. Ce tandem-là était parfait. » A. H. (La Dépêche du Midi)
Toujours influencée par son histoire avec l’exil,
Elisa Martin-Pradal aborde souvent des sujets en relation avec l’Espagne et son histoire, notamment en 2002 avec : Fils de l’exil
Spectacle pour six danseurs, sept guitaristes et trois voix (pour la Biennale Ibérique - Hall-Comminges-Colomiers, L’Amphithéâtre-Rodez, le Théâtre Marmignon-Saint-Gaudens...)
« Ces Fils de l’exil prouvent qu’ils ont su insuffler un vent de liberté et de renouveau à la culture toulousaine. » E. B. (Ô Toulouse)
« Les fruits de l’exil se sont avérés savoureux, parfois âcres ou amers, mais toujours fruits de la passion et de la vie. » C. B. (Tout Toulouse)
L’Espagne et la Musique, thèmes chers à la compagnie La Baraque donnent lieu en 2010 à : En el tiempo
Spectacle associant flamenco et danse contemporaine avec le Chicuelo quartet (le guitariste Chicuelo accompagnateur du chanteur Miguel Poveda vient d’intégrer la dernière création de Israël Galvan : Lo Real). Création franco-espagnole en clôture de nos 20 ans et pour l’inauguration de la VIIIe Biennale des Musiques Ibériques de Colomiers.
« La guitare de Chicuelo éblouit les gestes d’Élisa. » S. T. (Mise en scène Toulouse Midi-Pyrénées)
« En el Tiempo, création qui célèbre les 20 ans de la compagnie, répond avec panache à la volonté du festival de favoriser les rencontres. » V. P. (Ramdam)
Notre travail s’adresse à tous, même aux publics les plus éloignés de la culture, notre crédo: proposer une danse contemporaine « populaire élégante ».
Dès 2004: Dans les yeux des autres
Spectacle de danse-vidéo pour deux musiciens, cinq danseuses, trois danseurs et les habitants de plusieurs quartiers toulousains.
« Dans les yeux des autres dépasse les clichés et montre le visage méconnu des quartiers dits sensibles. » A. B. (Toulouscope).
« La conception du spectacle avec des habitants et le croisement des danseurs amateurs et professionnels donne de la force au propos et à la création artistique. » Françoise Bouyer (Flash Hebdo).
Nous choisissons depuis plusieurs années de développer différents bals contemporains que nous partageons avec de nombreux publics lors de festivals en France (Cadences - Arcachon, Le Temps d’Aimer - Biarritz, Les Extravadanses - Castres…) et en Espagne (Trayectos - Saragosse, Fex - Granada...).
Bonsoir Clara
Spectacle pour trois danseurs, un chanteur, un musicien, un plasticien (Halle aux Grains-Toulouse, Théâtre Garonne-Toulouse,...).
« Celle [Elisa Martin-Pradal] qui pense que la chorégraphie n’est pas un art de sérénité, mais de lutte et une recherche agitée, aime à provoquer ces situations risquées de face à face avec les lieux, les arts et les êtres… » D. C. (La Dépêche du Midi)